vendredi 6 décembre 2013

et Un! ... et Deux! ... et Toit!



Au 4ème jour, les charpentiers montèrent le deuxième étage, ainsi que le toit...










 et ils virent que c'était bon!!



Bravo à Benoît, Hugo, Yann, Christophe et Vincent, l'équipe de choc!











mardi 3 décembre 2013

... et Un étage de monté, Un ! (jour 2)



Le RDC a été monté dans la journée.









J'ai filmé pas mal de choses. Un jour j'en ferai une vidéo!

lundi 2 décembre 2013

Montage : Jour 1

L'équipe de AdT qui fait toute l'ossature vois de la maison, a commencé le boulot avec une efficacité impressionnante!

Aujourd'hui la dalle en bois du RDC est montée, ainsi que toute la structure de la terrasse.












Demain, ça sera les murs du RDC.

jeudi 28 novembre 2013

Fondations finies... et ça enchaîne!

Les fondations sont terminées!

Après les micropieux forés et scellés (cf. article fondations spéciales), l'entreprise BSO a fabriqué des massifs béton.
massif terrasse
massif maison
C'est ces massifs qui supporteront les poutres; en bois pour la maison, en béton (longrines) pour le garage.








La dalle béton du garage a été coulée.





Et la fosse septique posée. Le filtre à sable est prévu pour demain.













La grande nouvelle est qu'on a appris il y a une semaine seulement que la maison arrivait demain!

(sacré coup de speed du coup pour l'entreprise de fondations-terrassement qui doit finir en urgence!!)

Les murs sur mesures ont été réalisés dans l'atelier de l'entreprise AdT.











 Ils sont chargés sur 2 camions, et arrivent demain (29/11)!











Le montage commence lundi 02/12.
C'est la partie la plus excitante du chantier car on
verra la maison s'assembler devant nos yeux ébahis en 4 jours seulement!


A bientôt donc!

mardi 19 novembre 2013

Une nouvelle mare pleine de bio-diversité !

Comme je l'ai dit précédemment, on a fait re-creuser la mare du jardin qui avait été envahie par la végétation.


Nos amis de l'association CPN Val de Juine nous ont gentiment proposé de nous aider à aménager la mare, notamment en y mettant des plantes aquatiques variées, pour accueillir une bio-diversité riche, et devenir un abri pour la faune et la flore fragiles.

Nous avons également le soutien de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) du Syndicat de la Juine (la rivière), ainsi que de notre AMAP.

Nous avons besoin de main d’œuvre!

Si vous souhaitez vous joindre à ce chantier super convivial,
Samedi 14 décembre à 13h30
 n'hésitez pas à nous contacter!
cpn.valdejuine@free.fr


mardi 12 novembre 2013

Les fondations spéciales (micropieux)

Les fondations sont terminées!


Pour rappel, nous faisons des "fondations spéciales", car notre terrain est très tourbeux et gorgé d'eau. Impossible de faire tenir une maison sur fondations classiques avec ce type de terrain.
Nous faisons donc faire des micropieux par une entreprise spécialisée, et selon l'étude de sol qu'on a faite faire.

La bonne nouvelle qu'on a eue, c'est que étant donné que notre maison est en bois, elle est beaucoup plus légère qu'une maison traditionnelle en parpaings. Les micropieux vont donc beaucoup moins profond et c'est moins coûteux.

Les micropieux de type III sont des pieux en acier de 22 mm de diamètre, noyés dans du béton. Dans notre projet il y en a 16, et ils vont jusqu'à 13 mètres de profondeur!
Les micropieux ne sont pas "posés" sur une roche dure profonde. Ils tiennent principalement grâce aux frottements entre le béton et le sol qui l'entoure.

La mise en œuvre

Je vous ai fait une petite vidéo:


Après l'implantation des micropieux faite par Agnès, l'entreprise, avec une grosse machine, fore chaque futur pieu. Elle utilise pour ça l'armature du pieu (un grand tube en acier) au bout duquel est vissée une tête de forage.
Ils injectent de l'eau dans le tube afin d'évacuer la terre du trou. Arrivés à la bonne profondeur, ils injectent alors le béton, très liquide, par le tube. Le béton ressort par le bout du tube en profondeur par la tête de forage, et va remplir tout ce qu'il peut remplir; les interstices entre le tube et le sol. Le béton remonte alors jusqu'à la surface.
Ça fait un sacré paquet de béton tout ça.
C'est donc du solide!

Reste pour l'entreprise de fondations à les recéper (les couper à la bonne hauteur), puis à créer au-dessus de chaque micropieu un massif béton. L'ensemble des micropieux et leurs massifs recevra la dalle de la maison.

La maison sera donc comme sur pilotis.
Car comme la dalle de la partie habitation est en bois, il doit y avoir un vide sous la dalle de 30cm de haut afin de la ventiler, et d'éviter toute remontée d'eau dans le bois par capillarité.

La réunion de chantier avec l'entreprise et notre architecte était l'occasion de préciser certains points cruciaux, comme la position altimétrique au millimètre près des massifs pour que la dalle soit au poil!




Suite du programme:

La même entreprise va réaliser la dalle béton (pour le garage uniquement), puis des petits pieux pour la terrasse.



samedi 2 novembre 2013

Le monde se divise en deux catégories...

Ceux qui ont l'appareil de géomètre, et ceux qui creusent...






Moi je creuse!




Pendant qu'Agnès implante les piquets pour les futurs pieux de la terrasse, je prépare le terrain pour les premiers nouveaux habitants! Je parle bien sûr de nos arbres fruitiers que nous achèterons d'ici peu...




mercredi 16 octobre 2013

Début du chantier!

Après une trèèèès longue attente, ça y est! le chantier a commencé!

Après l'implantation effectuée par Agnès, l'entreprise BSO a commencé le terrassement.
C'est-à-dire préparer le terrain pour le travail des fondations en micro-pieux, mais également pour l'entreprise d'ossature bois qui amènera les murs tout faits en atelier par semi-remorques, et les posera à l'aide d'une grue.
Une plateforme de travail est donc nécessaire.

Bon évidemment pour l'instant ça ne ressemble pas encore à grand chose, mais faut se projeter!











Ils ont aussi été bien sympas de nous creuser notre mare qui était envie par les végétaux.
J'aurais bien voulu voir ça; ils ont carrément mis la pelleteuse dans l'eau pour creuser!
 

◀ Avant



Après

On prévoit donc d'aménager tout ça un peu plus tard, pour pouvoir accueillir nos futurs hôtes dignement (canards, grenouilles, crapauds, écrevisses, et bébêtes en tous genres...)!




D'ici le début de semaine prochaine, BSO attaque les premiers micro-pieux. Le matériel est déjà prêt!




jeudi 10 octobre 2013

Première réunion de chantier!

Ça y'est, on rentre enfin dans le concret!

Aujourd'hui c'était notre toute première réunion de chantier, avec l'entreprise de fondations Bâti-sous-Œuvre (BSO), et l'entreprise de l'ossature bois (donc tous les murs extérieurs et la charpente) Art du Toit.

Les 2 objectifs de la réunion:

  • que les 2 entreprises se mettent d'accord (la finition des micro-pieux pour que le charpentier pose la dalle bois).
  • vérifier l'accès au chantier pour un gros semi-remorque (qui apportera les murs fabriqués en ateliers) et la grue.
    C'est l'entreprise de fondations, BSO,  qui se charge en plus du terrassement, et de l'aménagement de la plateforme de travail pour le semi et la grue de Art du Toit.

La réunion était aussi l'occasion de fignoler quelques détails.



Pour le planning prévisionnel:

  • Implantation (par nos soins) demain.
  • BSO: Terrassement et fondations dès lundi! Durée: environ 4 semaines. BSO feront aussi la dalle béton du garage.
  • Art du Toit: Pose des murs: mi-novembre. Durée: environ une semaine.
La fabrication des murs en atelier commence la semaine prochaine. J'y reviendrai dans des prochains posts.


À très bientôt!

mercredi 7 août 2013

L'abattage des arbres

les ex-pommiers
Notre terrain est riche en végétation, il s'agit donc de montrer qui c'est le patron!

On a abattu :
  • 5 pommiers, poirier et pruniers... Bah oui, c'est idiot, mais on n'allait pas faire la maison autour non plus...

  • un sapin mort. Bon, c'est pas évident quand on ne maîtrise pas... Du coup "paf" la ligne téléphonique! (On s'est excusé auprès de la voisine, elle est très gentille! :))


On a fait abattre :

le saule

  • un énorme saule d'une vingtaine de mètres, avec un tronc d'un bon mètre de diamètre.
  • Il était un peu malade, puis il nous faisait un peu d'ombre sur la maison.
le pin






  • un beau pin, malheureusement juste devant nos ouvertures au Sud, donc il faisait beaucoup d'ombre.



Pour ces 2 arbres on a fait appel à une société pas chère, mais ils ont mal fini le boulot, on était déçus.


  • puis 3 sapins un peu trop proches du futur garage (on s'en est rendus compte plus tard). Cette fois on a fait appel à une boîte sérieuse et efficace et pas chère : Arbres Services
principe d'abattage
Les sapins faisaient 30 mètres de haut tout de même! On craignait qu'ils ne tombent sur la maison un jour, pendant une tempête.

  • puis du coup il en restait un tout moche, alors je l'ai coupé avec mes petits bras (et la tronçonneuse). J'avoue que je ne faisais pas le fier avant de commencer, mais cette fois j'ai bien suivi les conseils d'internet. Et il est tombé pile poil où
    je voulais!





Avant la chute, l'arbre
penchait dangereusement!
  • et comme si ça ne suffisait pas, il y a un hêtre du voisin qui est tombé au fond du jardin après un bon gros orage!








Voilà!
Qui veut du bois gratuit à aller chercher chez nous?



mardi 6 août 2013

L'assainissement individuel

La gestion des eaux usées, voilà une problématique intéressante!

 
Notre terrain est situé dans une zone sans tout-à-l’égout. Nous devons donc créer notre assainissement individuel. 
En réalité, vu les taxes que l'on aurait payées en utilisant le tout-à-l’égout, et vu le résultat environnemental médiocre de ce type d'épuration, c'est plutôt une bonne chose. 

Dès le début de notre projet, et dans une démarche écologique, nous
la phytoépuration
avons voulu faire ce qui nous semblait le plus judicieux: la phytoépuration. Il s'agit d'un traitement des eaux usées à l'aide de plusieurs bacs dans lesquels sont disposés plusieurs types de plantes. Celles-ci filtrent l'eau mécaniquement dans leurs racines, mais surtout elles hébergent dans leurs racines certaines bactéries qui digèrent les particules à éliminer. 


Nous avons fait faire une étude, et demandé l'autorisation auprès de la mairie. Je vous passe les détails de leur réaction "Qu'est-ce que c'est que ce truc?", ça à été finalement validé...

La phytoépuration : une technique intéressante, mais qui comporte 2 inconvénients :
La mise en œuvre très coûteuse ( ≃ 13 000 € ! ), et concernant le bilan écologique... "Peut mieux faire"!

Pourquoi ?
Eh bien parce que 95% de la charge polluante de nos eaux usées domestiques vient du fait de mélanger les matières fécales et les urines dans l'eau !
Eh oui! l'eau empêche la décomposition naturelle des matières fécales et urines. Et c'est cette eau de WC (qu'on appelle pudiquement les "eaux vannes") qui engendre les nitrates dans l'eau. Et ces nitrates sont encore présents en grande partie dans les eaux "épurées"!
Vous l'avez donc compris, cela veut dire que nos stations d'épuration et fosses septiques classiques rejettent du nitrate (donc de la pollution) dans nos rivières et nappes phréatiques. (Nitrates qu'on retrouve en petite partie dans l'eau de consommation)
En ce qui concerne la phytoépuration, même chose; du moment que les eaux vannes sont mélangées au départ, on fabrique des nitrates qui ne disparaissent pas!

Je vous invite à regarder le site du Pr. Joseph Orszàgh, chercheur Belge, qui explique tout ça en détails sur son site passionnant: Eautarcie

Alors quelle est la solution ?
Vous l'avez compris: Il faut séparer les eaux vannes (de WC) des autres eaux usées (appelées eaux grises)
La meilleure solution est donc l'utilisation de toilettes sèches !
Nos 2 WC seront donc des toilettes sèches. 
Joseph Orszagh est celui qui a conceptualisé les toilettes sèches telles qu'on les voit souvent, qu'il a baptisées Toilettes à Litière Biomaitrisée (TLB)

Le principe de fonctionnement :
Dans de belles toilettes en bois on place un seau dans lequel on déposera notre production quotidienne. Avant et après le dépôt, on placera de la sciure de bois. Cette sciure absorbe le liquide, et ainsi empêche les odeurs. Oui, contrairement aux idées reçues, ces toilettes ne sentent pas (sauf un légère odeur de bois) alors que les WC classiques sentent (si, si! Avouez-le vous ne faites pas tout le temps les fiers!). 
Rien à voir bien sûr avec les "toilettes au fond du jardeing" de nos grands-parents qui puaient et polluaient déjà. 

La contrainte évidemment est de vider le seau une fois par semaine. On le place dans un composteur. Le volume diminue de 60%, et ainsi au bout de 1 à 2 ans on obtient un super compost (engrais naturel) qui sent l'humus, grâce aux matières fécales et au carbone de la sciure de bois. On l'utilise dans le jardin et le potager. On crée ainsi de l'humus que l'on rend à la Terre (qui en manque à cause de la surexploitation agricole). 

Un autre avantage de ces toilettes sèches et la substantielle économie d'eau, puisque les WC classiques engendrent une consommation d'eau de 30 litres par jour et par personne! Un gâchis et une pollution intolérables...

Bref, Vivent les toilettes sèches ! 

Et, me direz-vous, que fait-on des eaux grises (lessive, vaisselle, douche...) ?
Le professeur Joseph Orszagh a conçu la Fosse à Eaux Grises. Il s'agit en fait d'une fosse septique classique quelque peu modifiée et qui est destinée à ne traiter que les eaux grises. 
En sortie de cette fosse, et selon le professeur, l'eau est bien meilleure que l'eau d'épuration classique, elle passe les normes sanitaires haut-la-main, et n'est pas si loin d'être potable!
Elle est pas belle, la vie?

Pourquoi se priver d'un système si simple et si naturel? Nos efforts (corvée de seau toutes les semaines) ne sont rien comparés au gain écologique!

Nous avons donc demandé à un professionnel qui travaille avec le Pr. Orszagh de nous concevoir notre assainissement, et d'établir le dossier que nous avons envoyé au SPANC, l'organisme qui contrôle les installations d'assainissement individuels, pour approbation. 

Là encore, vu que ce système est quasiment inconnu en France, on s'attend au pire. Espérons que le système soit compris et accepté.

Je vous tiendrai donc informés du verdict !




Dans le même thème (économie d'eau, pollution), je vous parlerai bientôt de la récupération d'eau de pluie!

Et n'oubliez d'aller voir le site Eautarcie.org si vous vous intéressez à ces sujets. C'est une mine d'informations.



mercredi 24 juillet 2013

En attendant… on attend!

Bon, que s'est-il passé depuis mon dernier post du 4 mars?

À la fois beaucoup... et peu de choses!

On a beau guetter, aucune maison ne pousse dans notre terrain…

Bon, pour résumer :

  • Le 29 mars nous avons finalisé l'achat de notre terrain!
    En effet, les conditions suspensives que nous avions émises (l'obtention du permis de construire, et le surcoût dû aux fondations spéciales) étaient levées.

  • Notre architecte nous a sorti une première estimation du coût de la construction. Et là… la vraie douche froide. L'estimation était bien plus élevée que le budget que nous avions définit au départ avec notre architecte.
Plusieurs raisons à cela:
- Suite à l'étude thermique, l'architecte a réalisé que pour que la maison soit passive, il fallait fortement augmenter l'isolation. Donc plus d'isolant, mais aussi des murs plus épais, et donc des poutres plus épaisses, une charpente plus grosse, etc.
- Le mur-rideau (= mur entièrement vitré, et en triple vitrage) du pignon Sud est assez cher.
- L'architecte avait eu quelques belles idées esthétiques, mais qu'il avait mal estimées dans le budget global. Comme par exemple le bardage bois sur la toiture; quelques milliers d'euros "peu utiles"!

C'est ce problème de budget qui nous a fait perdre beaucoup de temps. Nous avons longuement discuté avec notre architecte sur les différentes économies qu'on pouvait envisager. Il a dû revoir sa copie plus précisément, en faisant des coupes sur certaines choses (menuiseries, taille de la maison notamment).
Les entreprises consultées ont donc dû travailler sur plusieurs versions de devis!

Il nous a donc fallu apprendre la patience (pas évident), et à rester zen lorsque nous amis/famille nous demandent avec un grand sourire:
- “Alors, la maison? Ça avance??
- Ben euh… En fait non.”

Actuellement les choses ont tout de même bien avancé, et on peut raisonnablement penser que le chantier débutera en octobre! (alors qu'en début d'année on espérait l'ouverture du chantier en mars-avril!).

Je reviendrai plus en détail sur les entreprises retenues… quand elles seront retenues (et les devis signés)!


  • Nous avons pas mal bossé sur notre terrain, notamment en abattant quelques arbres qui avaient eu le mauvais goût de pousser pile là où il ne fallait pas!
    J'y viendrai dans un prochain petit post.

exemple de Toilettes sèches
  • Nous nous sommes posé pas mal de questions sur l'assainissement individuel. En effet, le tout-à-l'égout ne passe pas par chez nous. Il s'agissait donc pour nous de choisir un assainissement écologique, sans pour autant nous ruiner. À noter que nous avons opté pour des toilettes sèches!
    Explications dans le post suivant!

  • Dans la même lignée que pour l'assainissement écologique, on s'interroge aussi beaucoup sur la récupération d'eau de pluie pour alimenter toute la maison. Sujet passionnant, mais pas évident dans notre cas particulier.
    A venir prochainement aussi!

Je vous dis donc à bientôt pour des nouveaux posts! 

lundi 4 mars 2013

Étude thermique


Après une longue attente, nous avons reçu notre étude thermique.
C'est ce précieux document qui décrète si notre maison sera passive, ou non...

Verdict: OUI, notre maison sera passive! (ouf!)

En réalité on peut construire une maison passive à peu près partout. Mais je vous le rappelle; notre terrain est très défavorable à cause des nombreux arbres qui projettent beaucoup d'ombres sur la maison.
Le thermicien a donc étudié très précisément les ombrages afin de déterminer les besoins de chauffage. On sait maintenant heure par heure quand la maison sera chauffée par le soleil l'hiver.

Pour que notre maison soit passive il va donc falloir bien forcer sur l'isolation.

Voici en résumé les préconisations de notre "grand gourou" thermicien:

Isolation:

- le toit comportera 45cm d'épaisseur de laine de verre,
- dans les murs : 28 cm de laine de verre + 6 cm de fibre de bois,
Le choix de la laine de verre plutôt que la ouate de cellulose à été fait en raison de sa meilleure résistance thermique. En effet la ouate, bien que plus naturelle aurait nécessité une épaisseur encore plus grande, ce qui remettrait en cause l'épaisseur de l'ossature bois (et le budget bien sûr).

Menuiseries:

- fenêtres en triple vitrage, certifiées passives,

Ventilation, Chauffage:
- la VMC sera une double flux, un modèle avec un très bon rendement,
- l'eau chaude sera gérée par un ballon thermodynamique, c'est-à-dire une petite pompe à chaleur air-eau,
- ce système de petite pompe à chaleur alimentera également en eau chaude un radiateur sèche-serviette dans la salle-de-bain, ainsi qu'un petit plancher chauffant au rez-de-chaussée. Car oui! il y aura un appoint de chauffage dans cette maison, qui ne se déclenchera que lorsque la température intérieure descendra trop bas.
Les journées d'hiver dont le ciel est très voilé, (comme ça a été le cas cet hiver) empêche la maison de se chauffer avec le soleil. Et les critères d'une maison passive imposent une température intérieure au-dessus de 17°C. Pour assurer ce critère, un appoint de chauffage est donc nécessaire.

Voilà vous connaissez maintenant l'intimité thermique de notre future maison!
Ces préconisations nous permettent d'atteindre les 14,1 kWh/m²/an selon le calcul PHPP en phase projet pour les besoins de chauffage (c'est-à-dire la consommation électrique de la VMC et de l'appoint de chauffage). Ce calcul a été réalisé dans les hypothèses les plus pessimistes pour éviter les mauvaises surprises.
(Pour rappel en passif on ne doit pas dépasser les 15 kWh/m²/an.)

Et pour vos donner une idée plus concrète, 14,1 kWh/m²/an nous coûtera environ 280 € par an.

lundi 28 janvier 2013

Permis de construire!


Grande nouvelle!

Aujourd'hui nous venons enfin d'obtenir notre permis de construire!
Déposé initialement le 30 août 2012, il nous à fallu presque 5 mois pour qu'il soit accepté!

En cause:
- Le permis est soumis à l'avis des Architectes des Bâtiments de France, et ça rallonge le délai d'un mois. En réalité notre ABF a été très ouvert et a vite accepté le projet,
- une petite erreur de notre archi sur la représentation d'une coupe de la maison puis sur la surface constructible, sur des documents non-obligatoires, a bêtement fait perdre du temps,
- l'attestation de conformité pour l'assainissement individuel. Normalement nous aurions dû faire une fosse sceptique. Mais nous avons fait le choix d'un traitement écologique: la phytoépuration. Or la mairie demande à Veolia d'attester la conformité de l'installation. Et eux, la phytoépuration, ils ne connaissent pas! Le monsieur de Veolia s'est donc beaucoup documenté avant de pouvoir donner son accord (au moins ça lui a appris quelque chose!). Après quoi il a accepté après un long délai.



Maintenant les "choses sérieuses" vont pouvoir commencer!

Au programme: l'achat du terrain et les appels d'offres pour les entreprises de construction pour notre maison passive.

Il y a donc encore pas mal de boulot avant de poser la première pierre... pardon, le premier bout de bois!

dimanche 13 janvier 2013

La recherche du constructeur / architecte

Au début de notre projet nous avons mené une longue quête du constructeur ou de l'architecte à qui nous confierons la construction de notre maison passive.
Je crois que nous avons contacté toutes les personnes plus ou moins susceptibles de réaliser notre projet!

On a commencé par des recherches grâce aux moteurs de recherche sur internet mais aussi les architectes présents dans un livre que nous avons acheté (Vers la maison sans chauffage).

Trouver des professionnels capables de faire une maison passive n'est pas du tout chose aisée.
Nous avons rencontré plusieurs profils pour bien comprendre les atouts de chacun.

Architecte ou constructeur?

Difficile de trancher cette question. Mais voici les principaux avantages et inconvénients de chacun:
- Un constructeur fait signer un devis et est tenu de le respecter. Donc maîtrise du coût dès le départ. Il s'engage sur un résultat. Ceci bien sûr si la société est sérieuse et viable. L'avantage avec un constructeur est qu'il y a un seul interlocuteur qui coordonne tous les corps de métier sans consulter le client.
- Un architecte va peut être mieux penser votre maison d'un point de vue esthétique et mieux vous accompagner. Il doit en principe respecter votre budget, mais sans aucune garantie. Même si vous payez l'architecte (10 à 12%), le prix ne sera pas forcément plus élevé que celui d'un constructeur. L'architecte n'a aucun lien avec les intervenants et reste indépendant lors de la réception des travaux.

Sur internet, tapez "constructeur maison passive", et curieusement, vous allez trouver plein de réponses. En cliquant sur ces sites, on se rend compte en creusant un peu que très souvent ils n'en ont jamais fait, et qu'ils ne vendent que du traditionnel sans évoquer aucune certification passive.

Nos recherches ont abouti sur le choix d'un constructeur CCMI (contrat de construction de maison individuelle; en gros, c'est une garantie pour le client) situé dans le Limousin, et qui se spécialise dans la construction de maisons passives en bois. Il s'engage sur la certification passive.
Nous avons visité plusieurs de leurs maisons, dont une passive certifiée (celle du patron). Ca nous a plu. Il ont beaucoup travaillé pour notre projet en nous faisant des devis et plans précis, appuyés sur des mesures qu'ils sont venus prendre sur le terrain.
Jusqu'au jour où ils se sont aperçus d'une erreur sur leurs plans, ils n'avaient pas suffisamment pris en compte les masques solaires. Ils nous ont donc proposé un nouveau projet, avec une exposition au Sud (qui ne nous plaisait pas), et un gros surcoût dû (entre autres) à l'isolation plus importante.
Le projet avec eux est donc tombé à l'eau, il ne correspondait plus à ce qu'on voulait. Nous voulons une maison exposée à l'Est pour profiter de la vue sur le jardin et non au Sud (donc moins avantageux pour les apports solaires).
Nous pensons que ce constructeur est compétent et fait des maisons de très bonne qualité, mais comme ils s'engagent sur la certification passive, ils ont soudain eu peur de ne pas y arriver sur un terrain un peu plus compliqué comme le nôtre.
Cette histoire nous a fait perdre pas mal de temps, ainsi qu'à eux, puisque chaque projet était accompagné de calculs PHPP assez poussés.

Notre choix s'est donc ensuite porté vers un jeune architecte que nous avions déjà rencontré et apprécié. Nous lui avons expliqué notre désarroi, et il nous a dit avoir le sentiment de pouvoir réussir avec notre budget.
Cet architecte se spécialise dans les maisons passives. Une de ses maisons certifiées passives se trouve d'ailleurs dans le livre "Vers la maison sans chauffage". Le feeling est bien passé entre nous, c'est un détail qui compte beaucoup pour un tel projet.
A la différence du constructeur, un architecte ne peut s'engager sur la certification passive. Il travaille avec un bureau d'études thermiques pour assurer la conception passive.

A ce jour bien entendu, il est prématuré de donner un avis définitif avant le début de la construction.

Concernant le budget, et d'après nos recherches il n'est pas possible de faire construire (ou rénover) une maison passive à moins de 2000 €/m2.

La recherche du terrain


la rivière du bout du jardin...
Nous avons débuté notre projet de maison passive par la recherche d'un terrain.
Nous voulions une maison "un peu à la campagne", mais avec la possibilité d'aller à Paris en transports en commun.

Dès le premier jour, deuxième terrain visité, nous avons trouvé! Le véritable coup de cœur.
Certes il présente un inconvénient par rapport à nos critères de recherche puisqu'il est à 20 minutes en voiture de la gare RER.
Mais il est tellement beau! En pleine nature, au calme et au vert, et il est très grand. Et... détail qui nous a fait craquer; une très jolie petite rivière coule au fond du jardin!

Pour être sûrs de notre choix, on a visité beaucoup d'autres terrains, sans doute "plus raisonnables", mais impossible de nous sortir ce terrain de la tête. D'ailleurs nous vous conseillons de rester vigilants vis à vis des discours très vendeurs des agents immobiliers.  

 Les fondations spéciales

Un autre inconvénient c'est que qui dit "rivière" dit terrain pas terrible pour les fondations (car terrain sédimentaire et imbibé d'eau). Donc obligés de faire des fondations spéciales. C'est un surcoût d'environ 20 000 €! On le savait dès le départ, on l'a inclus dans le budget terrain... (Un article sur les fondation spéciales est à venir sur ce blog). 

Les Architectes des Bâtiments de France (ABF)

Dernier inconvénient; notre terrain se trouve dans une zone naturelle classée.
Et toute construction est soumise à l'approbation des Architectes des Bâtiments de France. Il s'agit d'un "grand gourou" dans chaque département qui décide seul si un projet lui plaît ou non au point de vue architectural et intégration paysagère, afin de ne pas défigurer l'environnement naturel ou historique.
On en a entendu beaucoup de mal, que ce serait un espèce de dictateur qui refuse plein de choses. Il y a quelques "légendes" locales qui courent sur les ABF.
Il s'avère que dans notre cas nous n'avons eu aucun problème! Nous l'avons rencontré, et il a aimé notre projet écologique et environnemental. Nous avons écouté ses précieux conseils d'architectes, et il a facilement accepté notre projet!
Pour ceux qui souhaitent des conseils sur le rapport avec l'ABF, n'hésitez pas à me demander.

L'exposition

Sachez que le choix du terrain pour une maison passive n'est pas anodin. Il vaut mieux avoir une belle exposition au Sud si possible, et peu d'ombrages. Plus vous aurez d'apports solaires, moins vous aurez à isoler votre maison passive (et le budget s'en ressentira).

L'achat du terrain

Pour l'achat du terrain en lui-même, attention, quelques petites règles à respecter:
- Vérifiez sa constructibilité. N'hésitez pas à demander le règlement d'urbanisme en mairie. Vous pouvez aussi demander un Certificat d'Urbanisme qui certifie la constructibilité, et fige ce droit pendant 18 mois.
- Vérifiez les règles d'urbanisme pour savoir à quelle surface de construction vous avez droit (COS, ou emprise au sol).
- Lors de la signature du compromis de vente, imposez des conditions: soumettez la vente définitive à l'obtention du permis de construire. Ca se fait couramment, le vendeur ne doit pas refuser même si vous avez un CU positif. Vous n'avez aucun intérêt à acheter un terrain sur lequel vous ne pouvez pas construire!!
Nous avons aussi ajouté comme condition un prix maximum pour les fondations spéciales. En effet le prix des fondations ne peut être connu qu'après étude de sol et demandes de devis. Avant de concrétiser la vente nous devions savoir si notre budget serait respecté, et donc le projet viable.
- Pour tout achat immobilier je conseille fortement de signer le compromis de vente chez un notaire, et en présence des notaires des 2 parties. Ca ne vous coûtera que 300 € de plus, mais ça les vaut largement pour être tranquille et faire valoir vos droits.
- Enfin, sachez que pour l'achat d'un terrain, et contrairement à l'achat d'une habitation, il n'existe pas de délai de rétractation après le compromis de vente!

mardi 8 janvier 2013

Pourquoi ce blog?

Bonjour à tous!

Nous faisons construire notre maison, et nous avons voulu qu'elle soit écologique. Une maison écologique c'est une maison peu énergivore, et construite avec des matériaux naturels.

Nous avons donc choisi le concept de "Maisons Passives", concept allemand (PassivHaus) qui existe depuis une vingtaine années en Allemagne et qui fait de timides apparitions en France.

En quelques mots, le concept de Maisons Passives:
Pour simplifier, la maison est chauffée par le soleil, ça veut dire qu'elle doit être si possible exposée au sud. Elle est équipée de triple vitrage, elle est très isolée, et est dotée d'un système de ventilation double flux qui permet de garder les calories à l'intérieur de la maison.
Le principe va plus loin que le label BBC français puisqu'il permet en théorie de se passer de chauffage pour une température constante d'environ 20° l'hiver.
Je ne rentrerai pas ici dans le détail du concept, et je vous invite à visiter les sites spécialisés tels que lamaisonpassive.fr.



Ce mode de construction est très pointu (chaque projet doit faire l'objet d'études thermiques très rigoureuses) et ambitieux.
C'est donc un pari que nous faisons en nous lançant dans un tel projet. Mais un pari réellement passionnant!


à bientôt!

Arnaud et Agnès.



Les prochains sujets à venir dans ce blog sont: la recherche du constructeur, l'obtention de notre permis de construire, l'architecture de la maison en ossature bois, l'étude thermique, les résultats des tests, l'assainissement individuel en phytoépuration...